Me réveillant au matin dans un lit devenu trop grand pour moi, j'appuie douloureusement ma main sur mon front. Le soleil du matin m'éblouis et je me retourne dans mon lit encore et encore. Pensant me rendormir, je m'aperçois que je fixe le plafond bêtement. Je soupirai. Comment étais-je arrivée à vivre dans un tel endroit ?! Seule dans un lit géant...

Tout commence étonnamment sur une grande place alors que j'ai environs 16 ans. J'ai parfois l'impression que je ne devrais pas commencer mon histoire là....mais je ne vois pas pourquoi. Sur la grande place, je ne me souviens plus trop bien pourquoi mais une foule immense s'était réunie. Un grand désespoir nous avaient envahis mais je ne sais plus pourquoi...je me souviens juste avoir ressentit un immense sentiment de peine. A priori, cette vague de dépressions entraina de nombreux suicides. On est encore beaucoup à se demander quelle genre de nouvelle nous a mis dans cet état mais personne ne semble avoir la réponse. Je me souviens ensuite avoir flâné vaguement au détours des rues, sans vraiment de but. Dans la journée, j'ai bien dû m'acheter de la nourriture et me trouver un endroit où dormir mais aucun autre détails ne ressort de ma mémoire. Je crois que j'ai vécu longtemps dans cet état obscur mais je ne saurais dire avec précision combien de temps cela dura. Puis un jour, cela termina. Je ne sais absolument pas pourquoi, ça aussi je ne m'en rappelle pas. N'avez-vous pas l'impression parfois que ma mémoire me joue trop de tour ? J'en viens à me demander si je ne suis pas amnésique parfois...Quand j'ai commencé à sortir de la ville, j'ai commencé à vivre doucement. Je tuais des petits sangliers à bas niveaux pour devenir un peu plus forte et me garder en vie dans notre monde si dangereux. L'Aincrad était loin d'être paisible mais c'était chez nous et nous n'aurions voulu le quitter pour rien au monde...enfin je...je crois.

J'entendais souvent parler du monde d'en haut, de ceux qui se lançaient à corps perdus dans la bataille pour que nous puissions découvrir de nouveaux mondes. J'ai toujours pensée qu'ils étaient un peu fou, que nous étions bien dans nos petits paliers et qu'il n'y avait nul besoin d'aller en chercher d'autre au péril de sa vie. D'un autre côté, j'enviais leur force et leur courage. Je rêvais secrètement de mener pareille vie sans jamais oser me lancer à mon tour dans le maniement de l'épée.

Je n'étais pas seule : j'avais un petit ami du nom de Rifeld et nous vivions une petite vie tranquille. Nous nous retrouvions le matin et nous passions nos journées à flâner dans la ville ou à chasser quelques petits monstres à notre portée pour gagner un peu d'argent. Rifeld était un garçon plutôt tranquille et il n'était pas très doué dans le maniement de son arme mais il était jovial et rigolait beaucoup de ses petits bourdes pendant nos chasses. J'aimais bien la compagnie de Rifeld

A suivre